Un exemple d’IA en santé

L’apprentissage statistique du parcours du patient en santé.

Le parcours du patient en santé peut être défini comme une succession d’états dans le temps… Chaque état peut avoir une structure de plus simples (juste l’unité médicale visitée par exemple) jusqu’à la plus complexe incluant des actes médicaux, des paramètres biologiques (analyses médicales) et économiques (coûts).

Nous proposons une modélisation statistique de ce type de données dynamiques dans le temps, basée sur l’analyse de données fonctionnelles. Cela permet notamment d’identifier des profils de parcours au sein desquels les trajectoires des patients sont homogènes.

Echantillon à gauche et toutes les données à droite

Pour une pathologie donnée (diabète, par exemple), le poids des différents profils et la compréhension de leur structure peuvent permettre une meilleure prise en charge des patients et aussi une meilleure organisation du système de soins. Cela est réalisé grâce à des méthodes d’apprentissage statistique non-supervisé (analyse en composantes principales des processus qualitatifs, visualisation, clustering).

La prévision d’un possible parcours à l’hôpital après l’accueil en urgences est un autre exemple de problématique inspirante pour l’apprentissage statistique supervisé.

Il ne s’agit bien évidemment pas de remplacer le praticien mais de lui proposer un outil d’accompagnement solide, capable d’automatiser certaines étapes d’extraction et d’analyse des données dans la construction du parcours patient .

Cristian Preda est responsable de l’équipe projet Modal à l’INRIA Lille Nord Europe. Il enseigne à l’école en spécialité Informatique et statistique.

Fusionner IA et Physique

L’ingénierie du futur… Vincent Magnier, enseignant-chercheur (LamCube Université de Lille) Polytech Lille nous a permis d’explorer l’intégration de l’intelligence artificielle dans le domaine de la physique et de l’ingénierie. Cette fusion permettrait de transformer radicalement la manière dont nous abordons les problèmes d’ingénierie, en offrant de nouvelles perspectives et en accélérant les découvertes scientifiques.

Intelligence artificielle et physique… Le mariage des deux domaines est possible et même souhaitable. En effet, il est bien connu que se rattacher à la physique est plutôt rassurant au sens où nous maitrisons la compréhension globale. A l’inverse, l’IA est souvent réputée comme une boîte noire où rien n’est maîtrisé. Pour illustrer cette physicalisation de l’IA, Vincent Magnier nous a présenté des exemples de mariages réussis, comme les prévisions météo, la conception de nouveaux matériaux ou encore les émissions de particules dans les systèmes de frein.

 

Dans la seconde partie de son atelier, plus technique, la démarche générale d’introduction de concept physique dans les algorithmes IA a été introduite. Cette discussion nous a ensuite amenés à définir la notion de « jumeaux numériques » qui ont pour principe d’être en mesure de prendre des décisions sur un système réel à partir d’un modèle numérique sur des performances ciblées (limitation du niveau sonore émis comme le crissement, optimisation énergétique, etc.).  

Pour terminer, un exemple de la vie quotidienne que l’on retrouve par exemple sur les ailes d’avions, les bâtiments, a été traité en travaux pratiques sur ordinateur : celui du problème de propagation de fissure. La question est de savoir si pour une pré-fissure existante au sein d’un système, la fissure peut se propager ou pas ? Deux algorithmes ont été développés : un utilisant l’IA classique et un autre enrichi par la physique. Les résultats ont montré que le second algorithme était beaucoup plus pertinent que le premier !

Vincent Magnier enseigne à l’école en spécialité Mécanique.

Comment l’IA influence le sport

Lilian Bergamaschi est élève ingénieur en 4ème année en spécialité informatique et statistique et effectue son cycle ingénieur en apprentissage au Stade Rochelais.

Il nous fait découvrir comment certaines données sont exploitées dans le rugby…

« Il y a une cellule scientifique au sein du club pour l’accompagnement à la performance. On y traite différents sujets comme la nutrition, le sommeil, la préparation physique, les données de matchs, … Pour chaque sujet, un suivi des joueurs est effectué. Il y a aussi des interventions de spécialistes et une veille scientifique qui est effectuée au sein du club sur tous ces sujets.

De plus en plus de technologies sont utilisées dans le rugby dans le but de fournir plus de données afin de pouvoir faire des analyses encore plus complètes pour aider le staff et les joueurs. Cela fait par exemple plus de 10 ans que l’on récupère toutes les statistiques de matchs et que l’on possède des capteurs GPS. Depuis peu, on a les ballons connectés qui donnent de nouvelles informations. On a aussi les protège-dents connectés qui sont obligatoire pour le 6 Nations 2024. Ils aident notamment les médecins à détecter des potentielles commotion lors des matchs.

La durée de mon d’alternance au Stade Rochelais est de 3 ans. Le premier objectif  sur le long terme est de pouvoir capitaliser sur nos données, c’est-à-dire d’avoir un suivi de nos joueurs depuis les catégories jeunes jusqu’à leur arrivée en Pro.

Un autre objectif est d’initier une « culture data » au club, de pouvoir rendre accessible la data à tout le monde.

Pour réaliser cela je m’occupe de la récolte et de la structure des données. Je crée également une plateforme accessible au staff pour accéder aux données. Je déploie dans un premier temps les outils pour le centre de formation, avant de l’étendre à l’équipe professionnelle une fois que l’on aura bien tout formalisé. »

Plus d’infos sur les technologies :
GPS : arrivé dans les années 2010 en France. Permet de récupérer les données physiques sur les joueurs (distance parcourue, nombre d’accélérations, vitesse max, etc) grâce à des capteurs portés par les joueurs lors des entrainements et des matchs. Les objectifs avec les GPS sont de connaître et planifier la charge d’entrainement des joueurs (notamment pour éviter les blessures) et d’analyser la performance physique d’un joueur grâce à des indicateurs objectifs
Statistiques de matchs : arrivées à peu près en même temps que les données GPS. Elles sont fournies par des fournisseurs de données (Stats Perform à La Rochelle). Tous les faits de jeu nous sont transmis dans un tableau et peuvent être analysés par la suite. Ces statistiques sont utilisées par les analystes qui traitent ces données et créent des rapports aux coachs. L’objectif est d’analyser la performance d’un joueur ou d’une équipe avec ces données.
Ballons connectés : arrivés dans les années 2020. Le ballon fournit beaucoup de données grâce à un capteur :  temps que le ballon met à sortir du ruck, vitesse de rotation du ballon sur les passes, etc.
– Protège-dents connecté : équipé d’accéléromètres, de gyroscopes et d’une puce Bluetooth, il sert à alerter le médecin du match si jamais un joueur subit un choc trop violent. Le médecin peut alors avertir l’arbitre afin de sortir le joueur et lui faire faire un protocole commotion.
Le Stade Rochelais est un club de rugby crée en 1898, il comprend aussi une filière basket qui évolue aujourd’hui en 2ème division. Un club de rugby, double vainqueur de la Champions Cup en 2022 et 2023, également finaliste du Top 14 à deux reprises (2021 et 2023).
Le staff pro est composé d’une vingtaine de personnes comprenant les coachs, les préparateurs physiques, le staff médical, Team Management, et les analystes (vidéo, data et GPS).

Radioamateur licencié et passionné

Mathurin vient de fêter ses 18 ans. Il a obtenu son bac cette année et rejoint Polytech Lille à la rentrée, en parcours préparatoire des écoles Polytech. Un étudiant brillant qui a passé sa licence de radioamateur à 16 ans. Si on compte 3 millions de radioamateurs dans le monde et environ 15 000 en France, l’univers est pourtant assez mal connu du grand public…

Le fait d’être licencié permet à Mathurin d’échanger avec d’autres radioamateurs dans le monde entier. Ils ont tous leurs propres émetteurs et antennes et n’utilisent donc ni réseau Internet ni réseau téléphonique.

« Depuis 2022, je suis bénévole au sein de la Fédération Nationale des Radioamateurs au service de la Sécurité Civile (FNRASEC). Il s’agit d’une Association Agréée de Sécurité Civile, rattachée au Ministère de l’Intérieur, spécialisée dans les transmissions.

En pratique, nous pouvons être appelés, par exemple, pour retrouver un avion en détresse grâce à la détection de sa balise de détresse. Une antenne spécifique est nécessaire pour déterminer la direction de la balise, et une zone précise peut être trouvée grâce à la triangulation de plusieurs relevés. Le travail d’équipe est indispensable pour retrouver rapidement la balise et faciliter le travail des secours. »

Une autre mission attribuée aux bénévoles de la FNRASEC est d’établir des réseaux de télécommunications de secours, après des tempêtes ou catastrophes naturelles.

« Nous nous mettons alors à disposition des Préfectures avec nos équipements de transmission jusqu’au rétablissement des réseaux de télécommunications classiques. »

Dans un peu moins de deux ans, Mathurin devra choisir sa spécialité d’ingénieur… Au regard de son engagement et de sa passion, on l’imaginait se diriger vers le domaine de l’électronique et systèmes numériques… Non, c’est la spécialité d’ingénieur Mécanique qui l’a toujours attirée !

Envie de devenir vous aussi acteur de la sécurité civile ? La FNRASEC est en recherche constante de nouveaux bénévoles !

Module fabrication additive

Développé par les enseignants de la spécialité Mécanique et la société Dagoma, ce module s’articule sur différents temps, complémentaires, offrant aux futurs ingénieurs une vision et une pratique à 360° de la fabrication additive.

Première phase à l’école pour découvrir les bases de l’impression 3D plastique, puis une phase chez notre partenaire Dagoma pour apprendre le réglage des machines et le codage.
Un troisième temps avec la découverte du Add Lab de Décathlon et son parc de machines.

Enfin, 4D Pioneer, startup lilloise, qui accompagne les industriels vers une économie durable grâce à la fabrication additive et hybride de pièces fonctionnelles dans des matériaux hautes-performances.

Fil rouge des ateliers, la pratique. Les élèves avaient en effet deux projets à développer, résolution d’un problème par une solution et optimisation d’une pièce en répondant à des contraintes mécaniques et en s’adaptant à la solution de fabrication additive.

« On a découvert chez Décathlon une nouvelle technologie qu’on ne connaissait pas : le binder  jetting, process qui leur sert à faire beaucoup de prototypes pour le groupe ADEO. Ce procédé permet de réaliser des formes qui sont différentes de l’impression 3D classique telle qu’on la connait, sans support, en jouant sur les textures, les formes, la résistance des matériaux…

Quant à 4D Pioneer, ils sont vraiment orientés vers l’impression 3D métallique avec un axe fort recherche et développement. »

La fabrication additive est maintenant dans une phase d’industrialisation. Alors que l’image que nous en avions, nous étudiants, était liée aux « makers », une activité ludique. Ce module nous a aussi permis d’aborder l’impression 3D d’un point de vue industriel.

Tous les grands groupes  s’appuient sur la fabrication additive, Airbus demande des pièces à 4D Pioneer, la SNCF est également un de leur client important… »

Un dernier rendez-vous est programmé au LaMcube, à côté de l’école, laboratoire de recherche ((mécanique, multiphysique, multi échelle) de l’Université de Lille, pour aborder l’open source en fabrication additive et les avancées du laboratoire en termes de recherche et développement.

Morgane et Lucas sont tous les deux actuellement en contrat de professionnalisation.

« Dans mon bureau d’études, OCCO,  on se sert de l’impression 3D pr le prototypage. Et moi chez Framatome, c’est l’objet de mon contrat de professionnalisation actuel. J’ai un certain nombre de projets qui tournent autour de cet enjeu. »

Chez Dagoma et 4D Pioneer, ils ont pu retrouver des ingénieurs Polytech lillois en poste et en contrat de professionnalisation.

Eve sera aux JO 2024 !

Elle est en 1e année de cycle ingénieur, en spécialité génie civil à l’école, après avec effectué son parcours préparatoire de deux ans, également à Polytech Lille.

Elle a le statut de « Sportive de haut niveau »*. C’est-à-dire à dire qu’elle bénéficie d’un aménagement de parcours dans son cursus d’élève ingénieure.

Car Eve Verzura est championne de France de hockey sur gazon.
Les Françaises ont été sacrées championnes d’Europe II en aout 2023 et sont à présent positionnées au 23e rang mondial. Eve et son équipe sont en lice pour le prochain rendez-vous olympique.

L’ex capitaine de l’équipe première de l’Iris Hockey Lambersart et son équipe visent à rentrer et à s’installer durablement dans le top 20 mondial en se rapprochant de la 15ème place à moyen terme.

*Pour être reconnu sportif de haut niveau, l’athlète doit être inscrit sur liste ministérielle. Ces listes sont agencées par le ministère des Sports.
Eve entre Florian Chevalier, référent Sportifs de Haut Niveau à l'école et Cyril Ruckebusch directeur adjoint de Polytech Lille

Elles bougent à l’école

Sylvie Douannes Langlet est une ingénieure Polytech lilloise (spécialité systèmes embarqués) diplômée en 1996. Ingénieure chez Alstom pendant plus de 20 ans, elle est depuis deux ans r chez . Et elle est déléguée Nord – Pas de Calais pour l’association Elles bougent.

L’association, parrainée par 6 ministères, vise à susciter des vocations auprès des jeunes filles dans les métiers des secteurs industriels, technologiques et scientifiques. Elle mène des actions pour leur faire découvrir les métiers d’ingénieure et de technicienne avec pour but de faire tomber les préjugés qui les brident dans leurs choix d’orientation et susciter des vocations.

Susciter des vocations grâce au témoignage

Forums, visites de sites et de salons spécialisés, challenges, rallyes, conférences, interventions dans les collèges et lycées… Peu importe la forme qu’ils prennent, Elles bougent place la rencontre entre ses marraines et les jeunes filles au cœur de tous ses évènements. Elle regroupe pour cela près de 5 080 marraines partout en France.

Gageons que nos Polytech lilloises rejoindront l’association, un témoignage d’engagement, mais aussi un plus sur leur cv et dans la constitution de leur réseau professionnel !

Peuvent également rejoindre l’association* des entreprises, des ingénieures en poste, des établissements d’enseignement supérieur, des enseignants, des CPE, des collèges et lycées, et aussi des jeunes filles, à titre individuel.

*Adhésion totalement gratuite, aucun engagement

Allez faire un tour sur leur site pour vous rendre compte de l’étendue de leurs actions !

Grégoire, élève-ingénieur engagé

Etudiant, Grégoire l’est (il vient de faire son entrée en dernière année de spécialité Instrumentation et ingénierie d’affaires) mais il mène aussi de front son projet entrepreneurial (lancé en freelance quand il avait 17 ans) de prises de vues aériennes par drone…

Quand il ne s’investit pas sur d’autres projets : les Jeux Olympiques de Paris en 2024 et peut-être ceux de Milan en 2026 !

Toitures, monuments historiques, biens immobiliers, champs, parcelles & plans cadastraux… dans de nombreux cas, l’utilisation d’un drone pour la prise de photos ou de vidéos aériennes s’impose grâce à sa très bonne maniabilité.

Vente immobilière, BTP, agriculture, communication…Les entreprises clientes de Projets-Drone, l’auto-entreprise de Grégoire, sont situées pour la plupart en région Ile-de-France.  Il précise sur son site internet, en toute transparence, qu’il est étudiant et que le service qu’il propose est dans l’optique de se former au monde professionnel et de financer ses études…
Une particularité qui n’influe pas sur le professionnalisme de ses prestations au regard des retours enthousiastes de ses clients.

Quant à l’incroyable aventure des JO 2024, Grégoire a eu la chance d’être l’un des rares bénévoles sélectionné pour la gestion des photographes. Il a donc encadré et aidé les photographes au plus proche des pistes de compétition (VTT, Vélodrome, BMX).

1 400 photographes professionnels venus du monde entier à qui il fallait assurer des conditions de travail optimales afin qu’ils puissent évidemment faire rayonner les JO à l’international.

Grâce à cet événement aux proportions hors normes, il a pu développer ses capacités en gestion d’équipe et sa polyvalence. Mais aussi assister à 12 cérémonies de médailles olympiques !

Vecteur de professionnalisation du diplôme, ce nouveau dispositif mis en place à Polytech Lille en 2025, favorise aussi l’ouverture d’esprit, la citoyenneté, le lien social et la prise de responsabilités.

Elève brillant, Grégoire a aussi été sélectionné pour intégrer la prestigieuse Politecnico di Milano en Italie où il se trouve actuellement dans le cadre de sa mobilité internationale.

Et il a également obtenu sa Licence d’Économie à l’Université Paris-Saclay. Car en parallèle de son cursus à l’école en 2024-2025, il a suivi une 3e année de cycle de licence. Cette formation lui a permis de renforcer ses compétences en analyse économique, stratégie d’entreprise et droit, en complément de son parcours d’ingénieur !

Emile, ingénieur investi Lowtech

Si vous êtes attentif aux concepts de sobriété énergétique et économique, vous connaissez le mouvement low-tech, littéralement basses technologies. Celui-ci désigne une catégorie de techniques durables, simples, appropriables, résilientes produisant des objets facilement réparables et adaptables.
Emile est investi dans ce mouvement depuis son cursus à Polytech Lille et il met aujourd’hui ses compétences au service d’une entreprise à impact.

Diplômé en 2024 en spécialité Mécanique, Emile, tout au long de son cursus d’ingénieur, a été sensibilisé par ses enseignants à cette démarche et plus largement au rôle de l’ingénieur face aux défis environnementaux.

Il a bien sûr participé avec conviction aux modules inhérents à cette thématique proposés par l’école, initié aussi des ateliers de sensibilisation pour les élèves ingénieurs, développé des projets d’innovation dans le cadre de son cursus…

Et il a très naturellement choisi de mettre ses compétences au service d’une entreprise à impact : Acticycle.

Start-up française spécialisée en mobilité douce décarbonée, elle conçoit et développe des véhicules écologiques ultralégers, à 4 roues, avec assistance électrique, sûrs, confortables, inclusifs, à mi-chemin entre le vélo et la voiture.

Ces nouveaux modes de transport sans permis sont très faciles d’utilisation et particulièrement adaptés aux petits trajets du quotidien que ce soit en milieu urbain, périurbain ou rural.

Depuis dix ans, la ville de Roubaix s’impose comme un territoire aux premières lignes en matière d’écologie urbaine grâce à sa politique Zéro Déchet.

En 2025, la Ville franchit une nouvelle étape avec la « Saison Low-tech », un projet ambitieux piloté par la Direction de la Transition Écologique.

Depuis le mois de juin et jusqu’en octobre, la ville nous invite à découvrir des solutions sobres, accessibles et durables pour réinventer notre quotidien.

Rendez-vous les 26 et 27 septembre au monastère des Clarisses pour le festival Low-Tech (à Roubaix donc !).

Vous pourrez y rencontrer Emile Maurin-Bonini mais aussi le responsable de notre Fabricarium, le fablab de Polytech Lille, Rodolphe Astori… et deux autres ingénieurs Polytech lillois, Adrien Salicis et Aubin Vairel !

Iona en Chine pour une école d’été

Cet été, Iona, aujourd’hui élève ingénieure en 4e année, a été sélectionnée, avec 12 autres élèves de l’école, pour participer au programme d’été international « Water Disaster and Mitigation Under Climate Change » organisé à Hohai University à Nanjing, en Chine.

Ce séjour a été pour notre étudiante de 21 ans une formidable expérience humaine et formatrice.

Cette école d’été internationale organisée par l’Université Hohai, partenaire de Polytech Lille, portait sur la prévention des catastrophes liées à l’eau dans un contexte de changement climatique. 

Nos élèves ingénieurs ont ainsi pu travailler et échanger avec des étudiants et enseignants-chercheurs venus de France, de Chine, de Thaïlande, des États-Unis et de Norvège.

Au-delà des conférences, les activités de groupe, les visites et les moments partagés au quotidien ont créé une vraie dynamique collective. Cela m’a appris à confronter mes idées à d’autres points de vue, à m’adapter à des méthodes de travail variées, à renforcer ma pratique de l’anglais et à évoluer dans un environnement totalement international.

J’ai également découvert la Chine, à travers sa culture, sa gastronomie et ses paysages impressionnants. Cette immersion m’a permis de sortir de mes repères habituels.

En tant que future ingénieure en Instrumentation et Ingénierie d’Affaires, je suis convaincue que cette expérience me permettra, dans mon parcours professionnel, non seulement de mieux comprendre les urgences écologiques, mais aussi de collaborer efficacement avec des partenaires issus d’horizons très différents.

Je pourrai intégrer cette ouverture dans les projets techniques et industriels auxquels je prendrai part. »