Bientôt la CREP !

Quelle école pour faire aussi bien que l’école Toulouse Lautrec de Villeneuve d’Ascq en 2024 ?

Rendez-vous ce 15 mai à l’école avec les 12 écoles en compétition… 
300 enfants seront accueillis dans l’école et de nombreux élèves seront mobilisés pour cet événement phare à l’école depuis 11 ans !

Porté depuis 2014 par Polytech Lille et l’inspection de l’éducation nationale de Lille-Lambersart, ce dispositif a rassemblé, depuis 2014, près de 3 000 élèves d’écoles primaires qui ont appris à programmer un robot, coachés par des élèves ingénieurs Polytech lillois.

Pluviomètre automatique esprit lowtech

Mathurin, Nestoras et Lucas sont en 2e de parcours préparatoire (avant leur entrée en cycle ingénieur en septembre 2025).

Dans le cadre de leur bureau d’études, ils ont développé un pluviomètre automatique pour un laboratoire de recherche partenaire de l’école. Ils ont bien sûr du présenter et défendre leur projet.

Les élèves de seconde année de cycle préparatoire travaillent en mode « bureau d’étude » sur un semestre. Cette année, la thématique était « L’eau et les lowtech* », en partenariat avec le LASIRe (laboratoire de spectroscopie pour les interactions, la réactivité et l’environnement).

« Ce dispositif est un pluviomètre automatique, c’est-à-dire un appareil capable de collecter l’eau de pluie de manière autonome. Il est équipé d’un capteur de pluie, d’un couvercle motorisé qui s’ouvre et se ferme automatiquement, et d’un système de contrôle (géré par une carte électronique arduino) qui décide quand ouvrir ou fermer le couvercle.

L’objectif de ce pluviomètre est de récupérer l’eau de pluie sur des périodes précises, par exemple seulement 20 minutes sur une pluie d’une heure. Cela permet ensuite d’analyser cette eau, notamment pour mesurer la présence de métaux lourds ou d’autres substances.

Il est important d’avoir un couvercle car il ne faut pas que l’air altère trop l’eau de pluie du pluviomètre (ce qui fausserait les études). »

« L’appareil dispose de plusieurs modes de fonctionnement :

  • En mode manuel, on peut choisir précisément quand il doit s’ouvrir (après un certain délai une fois que la pluie commence) et combien de temps il reste ouvert. Ce mode est utile lorsqu’on veut contrôler finement la période de collecte.
  • En mode automatique, le pluviomètre s’ouvre dès qu’il détecte la pluie, reste ouvert tant qu’il pleut, puis se referme quand la pluie s’arrête. »

« Il existe aussi deux modes forcés : un pour forcer l’ouverture (il reste ouvert même sans pluie), et un pour forcer la fermeture (il reste fermé même s’il pleut).

Ce système permet donc une collecte précise et flexible de l’eau de pluie, utile pour différents types d’analyses ou d’expérimentations. »

*Lowtech ou « basse technologie » en français : désigne la conception et l’usage d’une technologie à faible impact environnemental, économique et accessible à tous.

Elève ingénieure 2025

Elle était nominée pour être l’élève ingénieure de l’année par la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs) qui portait fièrement sa 15e édition d’Ingénieuses, le concours national de promotion de la mixité dans les sciences et technologies et de valorisation des femmes engagées dans ces secteurs. Ce jeudi 15 mai, Lolita a finalement été désignée comme Femme du Numérique 2025 !

Bientôt ingénieure Informatique et statistique (elle est en dernière année) Lolita est actuellement Data Science Developer (en apprentissage) chez AXA France.

Elle évolue entre les pôles Data Science, actuariat et innovation. Ses missions lui permettent d’explorer des problématiques complexes au croisement de la santé, des données et de l’intelligence artificielle.

Elle poursuit également des recherches personnelles autour de la santé et de l’intelligence artificielle.

En 2024, elle a été accueillie pendant quatre mois comme chercheure invitée au sein d’un laboratoire de recherche de la faculté de médecine à l’université de Toronto au Canada pour travailler sur la question suivante : « L’intelligence artificielle peut-elle améliorer les systèmes de santé dans les pays à revenu faible et intermédiaire ? ».

Découvrez son site web !

Engagée sur les enjeux d’inclusion dans les métiers du numérique, elle a rejoint l’association Witech qui œuvre à inspirer les jeunes des quartiers populaires et zones rurales à travers la découverte des nombreuses possibilités offertes par la technologie. Objectif : les préparer aux défis numériques de demain.

Son engagement social trouve aujourd’hui un prolongement dans son parcours professionnel et ses projets personnels !

Mon apprentissage en 180 secondes

Apprenti ingénieur génie civil chez Tisserin Promotion, Mathis vient de décrocher la seconde place du concours « Mon apprentissage en 180 secondes » porté par Formasup Hauts de France (Centre de Formation des Apprentis).

Passionné par l’ingénierie et la construction, il vient de relever ce défi et pas des moindres : savoir séduire et convaincre un public.

« Je me suis lancé dans cette aventure car je me suis dit que c’était une super opportunité de parler de ce que je fais, de ce que j’aime et surtout de mettre en avant l’apprentissage qui pour moi est le meilleur parcours possible pour des études supérieures.

J’ai eu 2 séances de coaching de 4h pour me permettre d’apprendre à parler devant un auditoire et d’avoir une présence scénique plus naturelle. J’ai aussi pu retravailler le texte que j’avais écrit avec mon coach. »

Actuellement en 4e année de cycle ingénieur par apprentissage, Mathis est responsable technique chez un promoteur immobilier, Tisseron Promotion.

« Je suis chargé de suivre les travaux de construction de différents programmes portés par mon entreprise.

Mon objectif est de respecter les délais et les coûts pour la construction de chaque projet. Je suis par exemple en ce moment deux projets en cours de construction : un bâtiment de 35 logements collectifs à Haubourdin et 17 maisons individuelles à Seclin.

Et également un projet en cours de préparation dans la ville de La Sentinelle, 9 maisons individuelles et un bâtiment de 33 logements collectifs. »

Ma thèse en 180 secondes

Ma thèse en 180 secondes permet de rendre accessible au grand public des thèmes de recherche scientifique en trois minutes.
Tel est le défi lancé aux jeunes doctorant-es de par ce concours de portée internationale.

Chaque doctorant-e doit faire, en trois minutes un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive !

La finale régionale Hauts de France a couronné cette année Alban Coquel, doctorant BioEcoAgro, laboratoire de recherche associé à l’école*.

Il a décroché le Prix du jury avec sa thèse :

« Développement d’une formulation cosmétique naturelle, biodégradable délivrant des composés phénoliques extraits de chevelus racinaires de Vitis vinifera« .

« Les produits cosmétiques ont le vent en poupe… Crèmes hydratantes, sérums, exfoliants, masques pour le visage ou même pour les pieds ! Tout y passe.

Mes recherches visent à étudier un de ces produits en particulier, le masque cosmétique.

Une fois que nous avons compris que son impact sur la planète n’est pas négligeable à l’échelle mondiale, nous cherchons à trouver des solutions plus écologiques. Ainsi les consommateurs continueront de prendre soin d’eux mais à moindre coût environnemental.

Pour cela nous reprenons des caractéristiques des produits déjà existants comme la biodégradabilité de certains masques. Nous y incorporons bien sur des nouveautés ! Comme l’absence de liquide dans le produit final afin de ne pas gâcher d’eau.

Le chemin reste long jusqu’à la preuve de concept, mais c’est en bonne voie ! »

*Alban Coquel : École doctorale SMRE (Sciences économiques, sociales de l’aménagement et du management), Unité Mixte de Recherche Transfrontalière BioEcoAgro, Université de Lille.

Transport aérien et décarbonation

Paul de Goÿs, ingénieur Polytech lillois en spécialité Matériaux diplômé en 2023, étudie avec Joseph Risson (ISAE-Supaero) une hybridation technologique entre un turbopropulseur à hydrogène et une pile à combustible pour accélérer la décarbonation du transport aérien.

Ce projet innovant de propulsion décarbonée vient d’être distingué par la Fondation Lopez-Loreta qui leur a attribué une dotation d’un million d’euros.

Cette bourse doit leur permettre de valider la technologie d’innovation de leur projet, VIRAJ H2.

Leur technologie combine une turbine à hydrogène et un moteur électrique alimenté par une pile à combustible.

 

Jean a conçu une plateforme d’orientation

Ils sont en train de créer la plateforme qu’ils auraient bien aimé rencontrer sur leurs propres parcours respectifs faits d’incertitudes et de réorientations…

Ainsi que Jean l’a imaginée, conçue et développée, Futur Moi, qui a pour vocation de clarifier l’orientation, est cependant bien plus qu’une simple plateforme d’orientation. C’est la constitution d’une communauté dédiée à transformer l’angoisse de l’orientation en une aventure éclairée,

Jean est élève ingénieur actuellement en 3e année; son associé est Dorian Pierru.

« On aime bien présenter Futur Moi comme le TripAdvisor de l’orientation !

Notre objectif, c’est d’offrir à chaque jeune la clé pour explorer son avenir, grâce au partage en direct d’expériences, d’avis, de ressentis, de vécus authentiques sur les formations et les carrières par les étudiants et anciens étudiants eux-mêmes.

On souhaite une information transparente sur les établissements et que chaque décision soit éclairée par les récits de ceux qui ont emprunté le chemin avant nous.

Nous construisons un espace où les étudiants peuvent se guider mutuellement vers les choix qui leur correspondent le mieux. »

Des voies alternatives

Après deux années à sauver les biodéchets avec Les Alchimistes Hauts de France, donner des cours à l’école, Manon Colling s’est lancée en février 2024 dans une grande et belle aventure documentée qui s’appelle Rootsmaker.

Comme beaucoup de jeunes adultes de sa génération, elle s’interroge et remets en question les attentes qui pèsent sur son diplôme d’ingénieure. Avec son projet, elle espère donner davantage de substance à cette tendance à la bifurcation des ingénieurs vers des voies alternatives en passant ces prochains mois les mains dans la terre !

« Par les routes, en train, ou en stop, ce docu-série en devenir va se nourrir des rencontres paysannes et des parcours de vie découverts au fil des tiers-lieux et fermes urbaines.

A la fois intime, poétique et motivé par une furieuse envie d’aventures, c’est une invitation à couper avec la frénésie ambiante et explorer comment les sols vivants, la low tech, la culture et la place de la femme se conjuguent pour nourrir le monde. »

Ingénieur et Docteur

C’est à la faveur d’un stage dans une équipe de recherche au laboratoire CRIStAL (laboratoire de recherche associé à l’école), dans le domaine de la recherche opérationnelle, que Thomas a choisi d’emprunter la voie du doctorat après son diplôme d’ingénieur Polytech lillois.

La thèse que Thomas a réalisée avait pour objectif de proposer les meilleurs emplois du temps pour une université. Pour comparer des emplois du temps entre eux, on détermine différents critères comme par exemple : y a-t-il des cours dans des salles trop petites ? Y a-t-il des « trous » dans l’emploi du temps des étudiants ?

Comment trouver les meilleurs emplois du temps pour une même université ?

En s’appuyant sur les heuristiques. Ce sont des algorithmes qui vont passer d’un emploi du temps à un autre. Ils partent d’un premier emploi du temps très mauvais puis déplacent de manière aléatoire ou intelligente des heures de cours, des salles ou des jours. Après quelques minutes, on obtient un très bon emploi du temps, applicable immédiatement.

Mais il existe des milliers d’heuristiques… Et pour ce problème, il y a le HLS* : une super heuristique qui fournit les meilleurs emplois du temps !

L’objectif de ma thèse était d’améliorer HLS. Je me suis intéressé aux paramètres de cette méthode. Ces leviers permettent de manipuler et contrôler la performance de HLS. Cependant, on ne sait pas quels paramètres sont utiles et comment ils fonctionnent, quels liens fonctionnent…

Pour cela, j’utilise un autre algorithme : iRace. Celui-ci utilise des modèles statistiques pour prédire les meilleurs ensembles de paramètres. Les résultats d’iRace sont des nouvelles versions de HLS qui fournissent de meilleures performances que la version de base.

Un autre objectif est d’analyser et de comprendre quels paramètres sont utiles, les liens entre eux et la performance. Pour cela, j’utilise des méthodes de machine learning et d’intelligence artificielle.

* Hybrid Local Search (Recherche Locale Hybride en français)
Photo : Thomas, le jour de sa soutenance de thèse, il y a quelques mois. Il est encadré par Marie-Eléonore Kessaci (responsable de la spécialité Informatique et statistique) et François Boulier, tous les deux enseignants-chercheurs CRIStAL.

L’IA pour tous

L’intelligence artificielle générative (GenIA) pour tous ! Avec Carine Locquet, les participants de cet atelier ont pu découvrir et utiliser la GenIA sans barrières techniques !

Ces technologies sont maintenant accessibles à tous et leur complexité sont dissimulées derrière des interfaces conviviales telles que la messagerie instantanée ou l’intégration dans des plateformes comme Microsoft et Google.

Après un tour d’horizon des technologies IA, Carine a effectué une démonstration sur les principaux cas d’usages : génération de présentations powerpoint, génération d’images et de videos, génération de texte, synthétisation, traduction, …

Elle a ensuite abordé un point important : comprendre globalement le fonctionnement de ces technologies pour en déduire leurs limites… Non l’IA ne nous remplacera pas ! elle deviendra plutôt un allié au quotidien si nous l’utilisons bien !

Conclusion de l’atelier par une mise en pratique : chacun a eu l’opportunité d’expérimenter la GenIA et de s’essayer au « prompting »*.

*Un prompt bien formulé dirige clairement l’IA vers le type de réponse ou d’information souhaitée, évitant les réponses hors sujet. Un prompt efficace réduit le besoin de multiples interactions pour affiner la réponse souhaitée.
Carine Locquet est responsable consulting chez Inetum, entreprise de services et de solutions digitales adossée à un cabinet de conseil.
Elle compte près de 28 000 professionnels dont 1 300 basés dans le Nord de la France.
Inetum s’engage à fournir des solutions innovantes et sur-mesure sur de multiples domaines : réalisation d’applications informatiques, accompagnement sur les transformations d’entreprise, gestion de la data, accompagnement sur la mise en place de l’intelligence artificielle, …