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Découverte de l’avion électrique

Posted on 20 novembre 20249 avril 2025 by Admindev

En 5e année, nos futurs ingénieurs peuvent choisir plusieurs modules optionnels…
En spécialité Mécanique, le module « Aéronautique et Conception Mécanique » s’intéresse aux problématiques liées à la conception des aéronefs et à leurs performances.

C’est dans ce cadre que des élèves-ingénieurs ont pu tester, avec leur enseignant qui est aussi instructeur*, le pionnier des avions électriques certifiés : le VELIS-ELECTRO (Pipistrel SW128).

Bien que d’une autonomie encore modeste, cet avion représente une voie à explorer pour l’aviation de demain… Le secteur aérien s’est engagé à la neutralité carbone en 2050…

Au cours du vol, les élèves ont pu vérifier que 40 kW suffisait pour décoller et atteindre l’altitude de palier souhaitée, et que le vol en croisière à 70kt (environs 130km/h) ne nécessitait que 20kW, là où pour la même vitesse, un véhicule particulier demande environs 40kW.

Peut-être une façon d’entrevoir pourquoi, sur terre, les véhicules particuliers émettent trop fois plus de CO2 que le transport aérien commercial…

« Si, en conduisant mon petit véhicule particulier, je lève le pied pour réduire ma consommation d’un tiers, cela équivaut à supprimer le transport aérien commercial de la planète…
Si en revanche, j’accélère plus que de raison et augmente ainsi ma consommation d’un tiers, cela équivaut à doubler le trafic aérien commercial… » souligne Jean-Bernard Tritsch.

Titulaire d’un CAEA (Certificat d’Aptitude à l’Enseignement Aéronautique), Jean-Bernard Tritsch a d’abord été enseignant autonome au BIA (Brevet d’Initiation Aéronautique). Puis, via la FFA (Fédération Française Aéronautique) et l’ENAC (Ecole Nationale de l’Aviation Civile) il est devenu officiellement instructeur en 2020.
Aujourd’hui, il totalise plus de 970 heures de vol dont 420 heures d’instruction.*

Alexis, engagé pour la biodiversité

Posted on 11 juillet 202422 avril 2025 by Emmanuelle Pageau

Alexis, 19 ans, en 1ère année de cycle préparatoire, est engagé pour l’environnement et la biodiversité.
Son domaine d’expertise : les fourmis, dont on ne soupçonne pas l’importance écologique !

Elles sont injustement sous-estimées en raison de leur petite taille, moins médiatisées que les abeilles et pourtant elles exercent une influence majeure sur l’écosystème !

Alexis est le co-fondateur et l’administrateur d’Antariums.org, association française dont l’objectif et d’instaurer des pratiques durables dans l’élevage de fourmis et d’y démocratiser la connaissance scientifique.

C’est à ce titre qu’il participe depuis quelques semaines à l’éradication citoyenne du Laurier-palme/cerise (Prunus laurocerasus) sur une petite parcelle boisée d’une ville de la Métropole Européenne de Lille.

De prime abord inoffensif, cet arbuste originaire de Turquie est en réalité une espèce invasive par excellence. En effet, initialement importé en Europe pour faire des haies denses, au feuillage persistant, il a montré ces dernières années un sérieux attrait pour nos forêts et prairies, déréglant au passage les écosystèmes !

En effet, lors de son développement, ce Prunus va libérer de l’acide cyanhydrique (HCN) dans l’humus pour inhiber le développement de la végétation endémique*, de la microfaune du sol et aussi de ce que nous qualifions de « mauvaises herbes ».

Il va ensuite enduire ses feuilles d’une épaisse cire (la cutine), un polyester d’acides gras hydroxylés qui va augmenter leur temps de décomposition et empêcher aussi tout insecte de s’en nourrir.

Enfin, il va se munir de nectaires extra-floraux, glandes nectarifères destinées aux fourmis. Celles-ci vont dérégler le comportement de certaines espèces de fourmis par la production d’un nectar de très grande qualité…

Ces fourmis vont alors stopper leurs relations symbiotiques avec les pucerons (tandis que certaines abeilles vont moins polliniser la végétation environnante).

On voit bien que détruire le laurier palme est donc un enjeu écologique majeur pour protéger la biodiversité. Malheureusement, cet arbuste fait de la résistance auprès du grand public de par son esthétisme et sa capacité à participer à l’idéal du jardin sans mauvaises herbes.

A garder en mémoire à notre prochain visite en jardinerie !

*Une plante endémique est une espèce végétale propre à une région géographique spécifique. Cela rend les plantes endémiques à la fois incroyablement spéciales mais aussi plus vulnérables à l’extinction.

Sacha, ingénieur R&D chez Hemerion

Posted on 2 juillet 202410 avril 2025 by Admindev

Le glioblastome est l’un des cancers du cerveau les plus fréquents et les plus graves. Il touche chaque année plus de 25 000 patients par an, en Europe et aux États-Unis.

Issue de plus de 10 ans de recherches menées par l’INSERM, le CHU de Lille et l’Université de Lille, la technologie développée par Hemerion pour le traitement de cette pathologie suscite beaucoup d’espoir chez les malades et les soignants

En tant qu’ingénieur Recherche & Développement chez Hemerion Therapeutics, Sacha, qui est ingénieur spécialité Matériaux, joue un rôle crucial dans la conception et le développement des dispositifs médicaux (DM).

Il participe à l’analyse de risques, à l’élaboration du cahier des charges, au dessin industriel, au prototypage rapide, aux tests de faisabilité et aux contrôles qualité.

« Mes contributions s’étendent également à la conception et au développement de méthodes de mesures des performances optiques laser et mécaniques de nos DM.

L’objectif principal de mon travail est de valider leur conformité aux normes les plus strictes.

L’enjeu est de permettre la mise en place d’essais cliniques sur des patients atteints de glioblastome en toute sécurité et, à terme, d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché, contribuant ainsi à améliorer la qualité de vie d’un maximum de patients.

Enfin, je suis responsable de la métrologie et du laboratoire de l’entreprise : je veille à la réalisation de l’étalonnage et de la maintenance de l’ensemble des équipements de mesure. Ces opérations sont essentielles pour maintenir la fiabilité de nos activités métrologiques et assurer la conformité de nos dispositifs aux réglementations en vigueur. »

Avec Clément chez Bioteos

Posted on 2 juillet 202410 avril 2025 by Admindev

Après avoir effectué sa dernière année de spécialité Systèmes embarqués en alternance (contrat de professionnalisation) chez Bioteos, Clément Koperski a naturellement rejoint cette licorne de la biotech en tant que Chef de Projet en Automatisation.

Focus sur ses missions au sein de la start-tup :

« Je gère les projets de production côté automatisme. Cela implique que je recherche, négocie et commande pièces et éléments à nos prestataires.

La gestion des stocks et le management d’équipe font également partie de mes missions.

Je formalise donc des process RH et d’assemblage d’automatismes pour nos purificateurs d’air. Je suis le référent de notre ERP Odoo, désormais implanté depuis 8 mois à Bioteos.

Enfin, je prototype des architectures électroniques nouvelles pour nos projets de systèmes et produits, afin d’en faire des démonstrateurs rapides de leur bon fonctionnement.

Ensuite, c’est mon équipe qui prend le relais pour développer une architecture électronique robuste et ergonomique.

En plus de toutes les missions inhérentes à mon poste de Chef de Projet en Automatisation, je peux être amené à gérer une partie commerciale avec notamment l’élaboration de nouvelles offres (comme celle du diagnostic de la qualité d’air intérieur chez le client AVANT de traiter son air avec nos purificateurs d’air OXYLON). »

L’info en plus : Bioteos a été créée en 2021 par Romain Baheux et Romain Dhenin, tous les deux diplômés de Polytech Lille (spécialité Production).

*Une plante endémique est une espèce végétale propre à une région géographique spécifique. Cela rend les plantes endémiques à la fois incroyablement spéciales mais aussi plus vulnérables à l’extinction.

Cliquez sur l’image pour regarder le dernier reportage qui leur est consacré sur BFM TV.