Radioamateur licencié et passionné

Mathurin vient de fêter ses 18 ans. Il a obtenu son bac cette année et rejoint Polytech Lille à la rentrée, en parcours préparatoire des écoles Polytech. Un étudiant brillant qui a passé sa licence de radioamateur à 16 ans. Si on compte 3 millions de radioamateurs dans le monde et environ 15 000 en France, l’univers est pourtant assez mal connu du grand public…

Le fait d’être licencié permet à Mathurin d’échanger avec d’autres radioamateurs dans le monde entier. Ils ont tous leurs propres émetteurs et antennes et n’utilisent donc ni réseau Internet ni réseau téléphonique.

« Depuis 2022, je suis bénévole au sein de la Fédération Nationale des Radioamateurs au service de la Sécurité Civile (FNRASEC). Il s’agit d’une Association Agréée de Sécurité Civile, rattachée au Ministère de l’Intérieur, spécialisée dans les transmissions.

En pratique, nous pouvons être appelés, par exemple, pour retrouver un avion en détresse grâce à la détection de sa balise de détresse. Une antenne spécifique est nécessaire pour déterminer la direction de la balise, et une zone précise peut être trouvée grâce à la triangulation de plusieurs relevés. Le travail d’équipe est indispensable pour retrouver rapidement la balise et faciliter le travail des secours. »

Une autre mission attribuée aux bénévoles de la FNRASEC est d’établir des réseaux de télécommunications de secours, après des tempêtes ou catastrophes naturelles.

« Nous nous mettons alors à disposition des Préfectures avec nos équipements de transmission jusqu’au rétablissement des réseaux de télécommunications classiques. »

Dans un peu moins de deux ans, Mathurin devra choisir sa spécialité d’ingénieur… Au regard de son engagement et de sa passion, on l’imaginait se diriger vers le domaine de l’électronique et systèmes numériques… Non, c’est la spécialité d’ingénieur Mécanique qui l’a toujours attirée !

Envie de devenir vous aussi acteur de la sécurité civile ? La FNRASEC est en recherche constante de nouveaux bénévoles !

Module fabrication additive

Développé par les enseignants de la spécialité Mécanique et la société Dagoma, ce module s’articule sur différents temps, complémentaires, offrant aux futurs ingénieurs une vision et une pratique à 360° de la fabrication additive.

Première phase à l’école pour découvrir les bases de l’impression 3D plastique, puis une phase chez notre partenaire Dagoma pour apprendre le réglage des machines et le codage.
Un troisième temps avec la découverte du Add Lab de Décathlon et son parc de machines.

Enfin, 4D Pioneer, startup lilloise, qui accompagne les industriels vers une économie durable grâce à la fabrication additive et hybride de pièces fonctionnelles dans des matériaux hautes-performances.

Fil rouge des ateliers, la pratique. Les élèves avaient en effet deux projets à développer, résolution d’un problème par une solution et optimisation d’une pièce en répondant à des contraintes mécaniques et en s’adaptant à la solution de fabrication additive.

« On a découvert chez Décathlon une nouvelle technologie qu’on ne connaissait pas : le binder  jetting, process qui leur sert à faire beaucoup de prototypes pour le groupe ADEO. Ce procédé permet de réaliser des formes qui sont différentes de l’impression 3D classique telle qu’on la connait, sans support, en jouant sur les textures, les formes, la résistance des matériaux…

Quant à 4D Pioneer, ils sont vraiment orientés vers l’impression 3D métallique avec un axe fort recherche et développement. »

La fabrication additive est maintenant dans une phase d’industrialisation. Alors que l’image que nous en avions, nous étudiants, était liée aux « makers », une activité ludique. Ce module nous a aussi permis d’aborder l’impression 3D d’un point de vue industriel.

Tous les grands groupes  s’appuient sur la fabrication additive, Airbus demande des pièces à 4D Pioneer, la SNCF est également un de leur client important… »

Un dernier rendez-vous est programmé au LaMcube, à côté de l’école, laboratoire de recherche ((mécanique, multiphysique, multi échelle) de l’Université de Lille, pour aborder l’open source en fabrication additive et les avancées du laboratoire en termes de recherche et développement.

Morgane et Lucas sont tous les deux actuellement en contrat de professionnalisation.

« Dans mon bureau d’études, OCCO,  on se sert de l’impression 3D pr le prototypage. Et moi chez Framatome, c’est l’objet de mon contrat de professionnalisation actuel. J’ai un certain nombre de projets qui tournent autour de cet enjeu. »

Chez Dagoma et 4D Pioneer, ils ont pu retrouver des ingénieurs Polytech lillois en poste et en contrat de professionnalisation.

Eve sera aux JO 2024 !

Elle est en 1e année de cycle ingénieur, en spécialité génie civil à l’école, après avec effectué son parcours préparatoire de deux ans, également à Polytech Lille.

Elle a le statut de « Sportive de haut niveau »*. C’est-à-dire à dire qu’elle bénéficie d’un aménagement de parcours dans son cursus d’élève ingénieure.

Car Eve Verzura est championne de France de hockey sur gazon.
Les Françaises ont été sacrées championnes d’Europe II en aout 2023 et sont à présent positionnées au 23e rang mondial. Eve et son équipe sont en lice pour le prochain rendez-vous olympique.

L’ex capitaine de l’équipe première de l’Iris Hockey Lambersart et son équipe visent à rentrer et à s’installer durablement dans le top 20 mondial en se rapprochant de la 15ème place à moyen terme.

*Pour être reconnu sportif de haut niveau, l’athlète doit être inscrit sur liste ministérielle. Ces listes sont agencées par le ministère des Sports.
Eve entre Florian Chevalier, référent Sportifs de Haut Niveau à l'école et Cyril Ruckebusch directeur adjoint de Polytech Lille

Elles bougent à l’école

Sylvie Douannes Langlet est une ingénieure Polytech lilloise (spécialité systèmes embarqués) diplômée en 1996. Ingénieure chez Alstom pendant plus de 20 ans, elle est depuis deux ans r chez . Et elle est déléguée Nord – Pas de Calais pour l’association Elles bougent.

L’association, parrainée par 6 ministères, vise à susciter des vocations auprès des jeunes filles dans les métiers des secteurs industriels, technologiques et scientifiques. Elle mène des actions pour leur faire découvrir les métiers d’ingénieure et de technicienne avec pour but de faire tomber les préjugés qui les brident dans leurs choix d’orientation et susciter des vocations.

Susciter des vocations grâce au témoignage

Forums, visites de sites et de salons spécialisés, challenges, rallyes, conférences, interventions dans les collèges et lycées… Peu importe la forme qu’ils prennent, Elles bougent place la rencontre entre ses marraines et les jeunes filles au cœur de tous ses évènements. Elle regroupe pour cela près de 5 080 marraines partout en France.

Gageons que nos Polytech lilloises rejoindront l’association, un témoignage d’engagement, mais aussi un plus sur leur cv et dans la constitution de leur réseau professionnel !

Peuvent également rejoindre l’association* des entreprises, des ingénieures en poste, des établissements d’enseignement supérieur, des enseignants, des CPE, des collèges et lycées, et aussi des jeunes filles, à titre individuel.

*Adhésion totalement gratuite, aucun engagement

Allez faire un tour sur leur site pour vous rendre compte de l’étendue de leurs actions !