Ma thèse en 180 secondes

Ma thèse en 180 secondes permet de rendre accessible au grand public des thèmes de recherche scientifique en trois minutes.
Tel est le défi lancé aux jeunes doctorant-es de par ce concours de portée internationale.

Chaque doctorant-e doit faire, en trois minutes un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive !

La finale régionale Hauts de France a couronné cette année Alban Coquel, doctorant BioEcoAgro, laboratoire de recherche associé à l’école*.

Il a décroché le Prix du jury avec sa thèse :

« Développement d’une formulation cosmétique naturelle, biodégradable délivrant des composés phénoliques extraits de chevelus racinaires de Vitis vinifera« .

« Les produits cosmétiques ont le vent en poupe… Crèmes hydratantes, sérums, exfoliants, masques pour le visage ou même pour les pieds ! Tout y passe.

Mes recherches visent à étudier un de ces produits en particulier, le masque cosmétique.

Une fois que nous avons compris que son impact sur la planète n’est pas négligeable à l’échelle mondiale, nous cherchons à trouver des solutions plus écologiques. Ainsi les consommateurs continueront de prendre soin d’eux mais à moindre coût environnemental.

Pour cela nous reprenons des caractéristiques des produits déjà existants comme la biodégradabilité de certains masques. Nous y incorporons bien sur des nouveautés ! Comme l’absence de liquide dans le produit final afin de ne pas gâcher d’eau.

Le chemin reste long jusqu’à la preuve de concept, mais c’est en bonne voie ! »

*Alban Coquel : École doctorale SMRE (Sciences économiques, sociales de l’aménagement et du management), Unité Mixte de Recherche Transfrontalière BioEcoAgro, Université de Lille.

Transport aérien et décarbonation

Paul de Goÿs, ingénieur Polytech lillois en spécialité Matériaux diplômé en 2023, étudie avec Joseph Risson (ISAE-Supaero) une hybridation technologique entre un turbopropulseur à hydrogène et une pile à combustible pour accélérer la décarbonation du transport aérien.

Ce projet innovant de propulsion décarbonée vient d’être distingué par la Fondation Lopez-Loreta qui leur a attribué une dotation d’un million d’euros.

Cette bourse doit leur permettre de valider la technologie d’innovation de leur projet, VIRAJ H2.

Leur technologie combine une turbine à hydrogène et un moteur électrique alimenté par une pile à combustible.

 

Jean a conçu une plateforme d’orientation

Ils sont en train de créer la plateforme qu’ils auraient bien aimé rencontrer sur leurs propres parcours respectifs faits d’incertitudes et de réorientations…

Ainsi que Jean l’a imaginée, conçue et développée, Futur Moi, qui a pour vocation de clarifier l’orientation, est cependant bien plus qu’une simple plateforme d’orientation. C’est la constitution d’une communauté dédiée à transformer l’angoisse de l’orientation en une aventure éclairée,

Jean est élève ingénieur actuellement en 3e année; son associé est Dorian Pierru.

« On aime bien présenter Futur Moi comme le TripAdvisor de l’orientation !

Notre objectif, c’est d’offrir à chaque jeune la clé pour explorer son avenir, grâce au partage en direct d’expériences, d’avis, de ressentis, de vécus authentiques sur les formations et les carrières par les étudiants et anciens étudiants eux-mêmes.

On souhaite une information transparente sur les établissements et que chaque décision soit éclairée par les récits de ceux qui ont emprunté le chemin avant nous.

Nous construisons un espace où les étudiants peuvent se guider mutuellement vers les choix qui leur correspondent le mieux. »

Des voies alternatives

Après deux années à sauver les biodéchets avec Les Alchimistes Hauts de France, donner des cours à l’école, Manon Colling s’est lancée en février 2024 dans une grande et belle aventure documentée qui s’appelle Rootsmaker.

Comme beaucoup de jeunes adultes de sa génération, elle s’interroge et remets en question les attentes qui pèsent sur son diplôme d’ingénieure. Avec son projet, elle espère donner davantage de substance à cette tendance à la bifurcation des ingénieurs vers des voies alternatives en passant ces prochains mois les mains dans la terre !

« Par les routes, en train, ou en stop, ce docu-série en devenir va se nourrir des rencontres paysannes et des parcours de vie découverts au fil des tiers-lieux et fermes urbaines.

A la fois intime, poétique et motivé par une furieuse envie d’aventures, c’est une invitation à couper avec la frénésie ambiante et explorer comment les sols vivants, la low tech, la culture et la place de la femme se conjuguent pour nourrir le monde. »