Grégoire, élève-ingénieur engagé

Etudiant, Grégoire l’est (il vient de faire son entrée en dernière année de spécialité Instrumentation et ingénierie d’affaires) mais il mène aussi de front son projet entrepreneurial (lancé en freelance quand il avait 17 ans) de prises de vues aériennes par drone…

Quand il ne s’investit pas sur d’autres projets : les Jeux Olympiques de Paris en 2024 et peut-être ceux de Milan en 2026 !

Toitures, monuments historiques, biens immobiliers, champs, parcelles & plans cadastraux… dans de nombreux cas, l’utilisation d’un drone pour la prise de photos ou de vidéos aériennes s’impose grâce à sa très bonne maniabilité.

Vente immobilière, BTP, agriculture, communication…Les entreprises clientes de Projets-Drone, l’auto-entreprise de Grégoire, sont situées pour la plupart en région Ile-de-France.  Il précise sur son site internet, en toute transparence, qu’il est étudiant et que le service qu’il propose est dans l’optique de se former au monde professionnel et de financer ses études…
Une particularité qui n’influe pas sur le professionnalisme de ses prestations au regard des retours enthousiastes de ses clients.

Quant à l’incroyable aventure des JO 2024, Grégoire a eu la chance d’être l’un des rares bénévoles sélectionné pour la gestion des photographes. Il a donc encadré et aidé les photographes au plus proche des pistes de compétition (VTT, Vélodrome, BMX).

1 400 photographes professionnels venus du monde entier à qui il fallait assurer des conditions de travail optimales afin qu’ils puissent évidemment faire rayonner les JO à l’international.

Grâce à cet événement aux proportions hors normes, il a pu développer ses capacités en gestion d’équipe et sa polyvalence. Mais aussi assister à 12 cérémonies de médailles olympiques !

Vecteur de professionnalisation du diplôme, ce nouveau dispositif mis en place à Polytech Lille en 2025, favorise aussi l’ouverture d’esprit, la citoyenneté, le lien social et la prise de responsabilités.

Elève brillant, Grégoire a aussi été sélectionné pour intégrer la prestigieuse Politecnico di Milano en Italie où il se trouve actuellement dans le cadre de sa mobilité internationale.

Et il a également obtenu sa Licence d’Économie à l’Université Paris-Saclay. Car en parallèle de son cursus à l’école en 2024-2025, il a suivi une 3e année de cycle de licence. Cette formation lui a permis de renforcer ses compétences en analyse économique, stratégie d’entreprise et droit, en complément de son parcours d’ingénieur !

Emile, ingénieur investi Lowtech

Si vous êtes attentif aux concepts de sobriété énergétique et économique, vous connaissez le mouvement low-tech, littéralement basses technologies. Celui-ci désigne une catégorie de techniques durables, simples, appropriables, résilientes produisant des objets facilement réparables et adaptables.
Emile est investi dans ce mouvement depuis son cursus à Polytech Lille et il met aujourd’hui ses compétences au service d’une entreprise à impact.

Diplômé en 2024 en spécialité Mécanique, Emile, tout au long de son cursus d’ingénieur, a été sensibilisé par ses enseignants à cette démarche et plus largement au rôle de l’ingénieur face aux défis environnementaux.

Il a bien sûr participé avec conviction aux modules inhérents à cette thématique proposés par l’école, initié aussi des ateliers de sensibilisation pour les élèves ingénieurs, développé des projets d’innovation dans le cadre de son cursus…

Et il a très naturellement choisi de mettre ses compétences au service d’une entreprise à impact : Acticycle.

Start-up française spécialisée en mobilité douce décarbonée, elle conçoit et développe des véhicules écologiques ultralégers, à 4 roues, avec assistance électrique, sûrs, confortables, inclusifs, à mi-chemin entre le vélo et la voiture.

Ces nouveaux modes de transport sans permis sont très faciles d’utilisation et particulièrement adaptés aux petits trajets du quotidien que ce soit en milieu urbain, périurbain ou rural.

Depuis dix ans, la ville de Roubaix s’impose comme un territoire aux premières lignes en matière d’écologie urbaine grâce à sa politique Zéro Déchet.

En 2025, la Ville franchit une nouvelle étape avec la « Saison Low-tech », un projet ambitieux piloté par la Direction de la Transition Écologique.

Depuis le mois de juin et jusqu’en octobre, la ville nous invite à découvrir des solutions sobres, accessibles et durables pour réinventer notre quotidien.

Rendez-vous les 26 et 27 septembre au monastère des Clarisses pour le festival Low-Tech (à Roubaix donc !).

Vous pourrez y rencontrer Emile Maurin-Bonini mais aussi le responsable de notre Fabricarium, le fablab de Polytech Lille, Rodolphe Astori… et deux autres ingénieurs Polytech lillois, Adrien Salicis et Aubin Vairel !

Iona en Chine pour une école d’été

Cet été, Iona, aujourd’hui élève ingénieure en 4e année, a été sélectionnée, avec 12 autres élèves de l’école, pour participer au programme d’été international « Water Disaster and Mitigation Under Climate Change » organisé à Hohai University à Nanjing, en Chine.

Ce séjour a été pour notre étudiante de 21 ans une formidable expérience humaine et formatrice.

Cette école d’été internationale organisée par l’Université Hohai, partenaire de Polytech Lille, portait sur la prévention des catastrophes liées à l’eau dans un contexte de changement climatique. 

Nos élèves ingénieurs ont ainsi pu travailler et échanger avec des étudiants et enseignants-chercheurs venus de France, de Chine, de Thaïlande, des États-Unis et de Norvège.

Au-delà des conférences, les activités de groupe, les visites et les moments partagés au quotidien ont créé une vraie dynamique collective. Cela m’a appris à confronter mes idées à d’autres points de vue, à m’adapter à des méthodes de travail variées, à renforcer ma pratique de l’anglais et à évoluer dans un environnement totalement international.

J’ai également découvert la Chine, à travers sa culture, sa gastronomie et ses paysages impressionnants. Cette immersion m’a permis de sortir de mes repères habituels.

En tant que future ingénieure en Instrumentation et Ingénierie d’Affaires, je suis convaincue que cette expérience me permettra, dans mon parcours professionnel, non seulement de mieux comprendre les urgences écologiques, mais aussi de collaborer efficacement avec des partenaires issus d’horizons très différents.

Je pourrai intégrer cette ouverture dans les projets techniques et industriels auxquels je prendrai part. »