La diode SCHOTTKY |
5.4.3. La diode SCHOTTKY polarisée en inverse.
On porte le métal
à un potentiel inférieur à celui du semiconducteur
(Vj < 0) :
![]() |
Le Niveau de FERMI du métal va "monter" de qVj
par rapport au niveau de FERMI du semiconducteur (potentiel Vj
< 0 appliqué sur une charge -q)
W" = W(1 - Vj/Vb)1/2 Plus Vj devient négative, plus l'épaisseur de la ZCE augmente et l'évolution de la capacité statique d'une barrière de surface S s'écrit :
|
Le courant d'émission
d'électrons du métal vers le semiconducteur est toujours présent,
par contre la barrière de potentiel qV"b étant nettement
plus importante, le courant de diffusion des électrons du semiconducteur
vers le métal à complètement disparu. Il en résulte
un courant inverse traversant la barrière égal à
I0.
Expérimentalement,
il apparaît une légère augmentation du courant inverse
en fonction de la tension appliquée. Ce phénomène
trouve son origine dans la diminution de la hauteur de la barrière
Métal-->SC sous l'effet du champ extérieur :
![]() ![]() |
Pour des tensions inverses
très grandes (Vj très négative), le champ électrique
à l'interface métal-SC devient suffisant pour provoquer
un phénomène d'avalanche. La caractéristique I(V) présente
une brusque augmentation du courant inverse exactement comme dans la jonction
PN.
Quand on applique une
différence de potentiel négative sur le métal par rapport
au semiconducteur, la diode SCHOTTKY est traversée par un courant
très faible (elle est bloquante). Son schéma électrique
se réduit alors à une résistance série tenant
compte de l'épaisseur de semiconducteur et une capacité
dont la valeur est fonction de la tension appliquée. Comme dans
la jonction PN, on est dans le cas d'une polarisation inverse.
Découverte de Saunder
: La paresse est la mère de neuf inventions sur dix.
La diode SCHOTTKY |
La structure
Métal-Semiconducteur.
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Dernière mise à jour : le 30 mars, 2004 Auteur : Bernard BOITTIAUX